{Haruto} Book 3 - Chapitre 9

Vous confirmez vos sentiments l'un pour l'autre !

Et enfin, vos cœurs et vos corps s'unissent… !

  

* * * * *

 

" Je veux sentir que tu es vivante. "

 

Je pense que Natsume a dit ça parce qu'il est enfin prêt à mettre le passé derrière lui.

Est-ce que je prends mes désirs pour la réalité ?

Ou bien… ?

Nous rejoignons Hatakeyama et Okazaki qui nous attendent.

Ils ont presque fini tous les plats.

Je m'excuse de les avoir fait attendre, mais à mes côtés,
Natsume demande en riant 'mais vous avez tout mangé ?'

Okazaki répond 'je n'aurais pas pu le supporter, sinon'.

Hatakeyama nous regarde, et dit simplement 'vous pouvez partir'.

Dans le taxi qui nous conduit à l'hôtel, nous ne disons presque rien.

Natsume, le coude calé contre la portière, le menton dans la main,
regarde le paysage défiler à la fenêtre.

(Est-ce que ça va aller ?)

Je me sens mal pour les deux que nous abandonnons derrière nous.

Mais surtout, je suis morte d'angoisse au sujet de ce que nous allons faire maintenant.

Pourtant, c'est mon choix.

Je veux libérer Natsume de son passé.

(Et si je ne suis pas assez forte, si je n'y arrive pas, si je plonge dans un gouffre de tristesse, je réessayerai encore et encore.)

Autant de fois ce que sera nécessaire, jusqu'à ce que j'y parvienne.

Natsume mène le jeu et nous conduit jusqu'à la chambre,
insère la carte-clé et ouvre la porte.

" Les dames d'abord. "

" Pardon… "

" Ne t'excuse pas, enfin. Un hochement de tête suffit.

Accepte juste ma galanterie. "

" … "

 

" C'est dur pour moi. "

" Ne t'en fais pas, je vais t'apprendre. "

(Pardon ?)

 

" Je n'ai pas l'habitude. "

" Ne te sens pas gênée, d'accord ? "

(Il lit dans mes pensées.)

 

suite

Je suis partagée entre la gêne et la joie.

Le cœur en pagaille, je fais un petit signe de la tête et entre.

Un grand lit apparaît et j'ai l'impression que de la fumée sort de ma tête.

" Le design de la chambre est sympa. "

Natsume s'avance dans la chambre, me frôle…

… se retourne vers moi qui ne souffle pas un mot, me regarde, et lève un sourcil.

" Ne sois pas si nerveuse. "

On dirait qu'il va éclater de rire.

Il a l'air parfaitement calme, et je ne sais pas quoi ressentir.

Mon cœur est-il le seul à battre la chamade ?

 

" J-Je ne suis pas nerveuse. "

Mes protestations sont bien faibles, mais Natsume avait anticipé ma réaction,
et il hausse les épaules puis hoche la tête.

" Tu es sûre ? D'accord. "

Va prendre ta douche d'abord. "

" Oh… D'accord. "

Je m'efforce d'aller jusqu'à la salle de bain en titubant.

Je passe à côté de lui, mais il ne fait rien de particulier.

(Normalement, il m'aurait fait une blague…

C'est un peu surprenant…)

À cause de ça, ma tension augmente,
et quand je sors de la douche, je suis incroyablement nerveuse.

Je me tiens là, incapable de retourner dans la chambre
et je sursaute en entendant toquer à la porte.

" Tu vas rester encore longtemps ?

Tu vas finir par te sentir mal. "

" J-Je sors ! "

Je m'enroule dans la serviette, serre les poings, et ouvre la porte.

Natsume me regarde avec un sourire malicieux.

Puis il me soulève dans les airs.

" Hé ? "

Sans plus de cérémonie, il m'allonge sur le lit.

D'un geste naturel, il s'étend sur moi.

Haruto me regarde avec satisfaction et sans me lâcher,
il retire sa veste et sa chemise.

Il détend mes doigts crispés sur les pans de la serviette et entreprend d'écarter mes mains.

Mais ses yeux se posent sur son bracelet, et il reste immobile.

" Tu es sûre, même si nous ne sommes pas un couple ? "

" Oui. J'ai laissé tomber mon rôle de première de la classe. "

" Pourquoi ? "

" Je ne pourrais pas faire ça avec toi en petite fille modèle, Haruto. "

" Mizuki… 

Je vais changer, tu sais. "

" … Hein… ? "

" Je pense que tu vas me faire changer. "

Je vais faire changer Haruto.

Même dans cette position si gênante, je pèse ce qu'il vient de dire, avec sérénité.

 

" C'est bête, hein ? " ☺

" Ce n'est pas bête du tout.

Mais je ne comprends pas pourquoi on doit en débattre comme ça. "

" Tu as commencé ! "

" Tu n'as vraiment rien compris. "

" Hein ? "

" Je n'essayais pas de lancer un débat…

Je t'admire, Mizuki Aiwaza, c'est tout."

" Q-Qu'est-ce que tu racontes !? "

" Je voulais juste clarifier.

Et puis, si tu es trop nerveuse, tu ne vas pas savourer. "

" ! "

" Je blague, va prendre ta douche d'abord. "

" Oh… Heu… D'accord. "

" Ou alors on y va ensemble ?

J'ai toujours voulu te laver les cheveux. "

" ! Je peux faire ça toute seule ! "

" … "

Les yeux plissés, Natsume s'approche de moi, l'air sérieux.

Quand il fait cette tête, c'est qu'il mijote quelque chose.

Lentement, précautionneusement, je recule.

" Pourquoi tu t'enfuis ? "

" Tu as quelque chose derrière la tête, c'est évident. "

" Pas du tout, je me disais juste qu'après tout, tu n'as pas besoin de prendre une douche. "

" Hein ? "

Son sourire machiavélique me fait frissonner.

" En fait, je m'en fiche. "

" M… Mais ! "

En un éclair, il me soulève dans les airs et me jette sur le lit.

Puis il me grimpe dessus.

" M-M-M-Mais… laisse-moi au moins prendre une douche !!! "

" Ha ha ha, tu ferais mieux de laisser tomber. "

Je résiste comme une folle, mais je suis faible face à lui.

Il me tient fermement.

" Aucune partie de ton corps n'est sale. "

(Ce n'est pas le sujet !)

Je tourne la tête pour éviter son regard, et dès que j'expose mon cou,
les lèvres de Natsume viennent s'y coller.

" Mmmh ! "

" Je le savais, tu es du genre sensible. "

" … "

J'ouvre la bouche pour protester, et il se jette dessus.

" !!! "

Quelque chose de doux s'insinue entre mes lèvres et caresse l'intérieur de ma bouche.

Mon corps bondit à chaque mouvement de sa langue et mon esprit s'embrume.

Puis nos lèvres se séparent.

" Pfiou, haaa… haaa… "

Haruto me regarde d'un air satisfait et sans me lâcher,
il se débarrasse de sa veste et de sa chemise.

Puis, il pose les mains sur ma jupe et la retire avec soin.

Ensuite, il saisit mon poignet pour enlever mon haut…

Il remarque son bracelet, et s'immobilise.

Je lève vers lui des yeux hagards
et il me regarde droit dans les yeux, avec la plus grande sincérité.

" Si tu veux tout arrêter, c'est le moment ou jamais, Mademoiselle Mizuki. "

" Je ne veux pas arrêter… "

" Tu es sûre, même si on n'est pas un couple ? "

" Oui.

J'ai laissé tomber mon rôle de première de la classe. "

" Pourquoi ? "

" Je ne pourrais pas faire ça avec toi en petite fille modèle, Haruto. "

Haruto baisse les yeux sur moi et me caresse de ses deux mains.

" … Oh… Mmmh. "

" Je vais changer, tu sais. "

" … Hein… ? "

" Je pense que tu vas me faire changer. "

Je vais faire changer Haruto.

Même dans cette position si gênante, je pèse ce qu'il vient de dire, avec sérénité.

" Ce n'est pas le moment de trop te prendre la tête pour ça, tu sais… "

" Hein… ? "

" Arrête de réfléchir.

Ça me donne envie de te dire 'regarde-moi'. "

Comme pour cacher mon corps, Haruto pose ses lèvres sur mon ventre
et y fait courir ses lèvres de plus en plus bas.

" … Oh ! "

 

suite

La timidité me fait rougir de la tête aux pieds, mais je le laisse faire.

Je ne m'attends pas à ce qu'il soit timoré en cette première nuit ensemble.

Il continue longuement, comme pour s'assurer de mon existence
et me procure un plaisir tel que je n'en ai jamais connu.

 

Extra scénario

 

~ Tu es la seule que je puisse encore aimer ~

 

" … que je ne pourrai plus jamais faire l'amour à une autre que toi. "

Votre première nuit avec lui est pleine d'excitation !

 

* * * * *

 

" Haruto… "

Cette sensation est si bonne que mon cerveau ne fonctionne plus correctement.

Comme Haruto s'y attendait, j'ai atteint les limites de ma raison.

" H-Haruto… "

" Oui ? "

Je prononce son prénom, mais c'est tout ce dont je suis capable.

Il lève les yeux vers moi et me demande de nouveau ce qu'il y a.

" Q-Qu'est-ce qu'on fait… maintenant ? "

Il se met à rire.

Puis, son visage disparaît de mon champ de vision.

" Oh ! "

(Q-Quoi… ?)

Par réflexe, j'essaie de fermer les jambes,
mais il tient fermement mes cuisses, et j'en suis incapable.

" Attends, attends… !

A-Aaah… Mmmh… "

Quelque chose de doux va et vient entre mes jambes,
et malgré les bruits gênants que ça fait, je me cambre de plaisir.

Haruto relève la tête pour reprendre son souffle et il me regarde, hilare.

Puis, il remonte à hauteur de mon visage.

Sa main droite glisse le long de mon ventre…

" Je viens de remarquer, mais…

Tu mouilles rapidement, hein ? "

" … !!! "

" Ha ha ha, tu es toute rouge ! C'est adorable ! "

" Je veux revoir cette expression le plus souvent possible. "

Les petits bruits humides font frissonner mon corps tout entier.

Il me caresse avec amour et je ne peux retenir mes gémissements.

" Oh, tu es déjà si excitée que ça ? "

" Mais tais-toi… ! "

" Pourquoi ? Je suis plutôt content, moi, tu sais ?

Ça veut dire que je ne suis pas si nul.

Je veux te faire te sentir encore mieux que ça. "

" J-J'en ai… déjà eu… assez… ! "

Haruto cligne des yeux.

Puis, avec un sourire satisfait…

… il m'embrasse doucement la paupière.

" Bien, puisque c'est un ordre, je vais maintenant te faire mienne. "

" … Quoi ? "

J'ai l'impression qu'il y a comme un malentendu… Mais mon cerveau est au point mort.

" Je me suis montré très patient.

Mais à présent…

Je ne peux plus me retenir. "

" Je vais quand même faire de mon mieux
pour te donner des sensations comme tu n'en as jamais eues. "

(Une minute ! Je n'en demande pas tant… !)

Je m'apprête à protester et rectifier la situation, mais Haruto change déjà de position.

Je tends les bras pour l'en empêcher, mais je brasse de l'air.

" Mmmh… ! "

" … Ooh… "

Je vois des flashs lumineux tandis qu'il bouge en moi.

Mes jambes sont trop raides, mais il bouge tout doucement et je me détends à vue d'œil.

Je me rends petit à petit aux vagues de plaisir qui déferlent sur mon corps.

" Oooooh ! "

" Enfin… "

Des gouttelettes de sueur perlent sur ses sourcils
et il plaque ses mains de part et d'autre de ma tête, avec une expression d'extase.

" Pendant tout ce temps, j'ai eu peur de te faire du mal. "

" Mais c'est toi qui es venue vers moi, de ta propre volonté. "

" … Enfin… "

" Aaah… Mmmh… "

Ses mouvements se font plus intenses et je ne contrôle plus rien.

Les sons sortent de ma bouche sans que je puisse les retenir.

" J'ai le sentiment…

… que je ne pourrai plus jamais faire l'amour à une autre que toi. "

" O-Oooh… ! "

Ces mots tant désirés me submergent et mon corps entier se soulève de plaisir.

Je m'accroche à lui, entièrement à sa merci.

 

* * * * *

 

Le jour suivant, j'arrive au bureau, maquillée un peu différemment de d'habitude.

Le bureau bourdonne comme une ruche.

Haruto, qui est arrivé avant moi, m'aperçoit et viens vers moi.

Après la nuit dernière… Je ne peux pas le regarder en face.

Je garde les yeux baissés.

" Bonjour. Je vais droit au but, il y a de bonnes nouvelles.

On a eu le retour officiel du client et ton concept de pub pour les escarpins est validé ! "

" C-C'est vrai !? "

" Oui, je pense que la direction va nous convoquer dans la journée.

Prépare tes documents et tiens-toi prête. "

" D'accord ! "

" Et sinon… "

Il jette un œil autour de nous et approche sa chaise pour mieux me parler l'oreille.

" Ton corps tient le coup ? "

" !!! "

" J'assume l'entière responsabilité de… "

" Aaah… "

" Qu… ? Chut, ne crie pas ! "

" Argh ! Ça suffit ! "

 

" Je vais très bien ! "

" Alors tant mieux. "

 

" On est au bureau ! "

" N-Ne dis pas ce genre de choses au bureau ! "

" Tu vois… une vraie première de la classe. "

(Mais qu'est-ce qu'il lui prend… !?)

 

suite

 

Haruto fait rouler sa chaise en arrière, mais ses yeux restent posés sur ma poitrine.

" Q-Qu'est-ce qu'il y a ? " 

" Je me demandais si tu étais nerveuse à l'idée de la réunion avec la direction. "

" Oui, bien sûr que je suis nerveuse… "

Haruto rit, dit 'je vois ça', et se lève.

Il tend la main vers mon bureau pour attraper un papier, ou plutôt, il fait semblant…

Et à la place, il touche mes seins.

Ma poitrine, toujours sensible à cause de la nuit dernière, frémit doucement,
et je laisse échapper un gémissement.

Naturellement, les collègues les plus proches relèvent la tête.

(Oh non !)

Je sens mon visage s'embraser.

Je tousse pour noyer le poisson…

… et Haruto prend un air innocent. 

" Haruto !! Qu'est-ce que… "

Je le fustige à voix basse…

… mais il retourne à son bureau.

" Tu te sens plus détendue ? "

Il m'adresse un grand sourire.

Je me tiens devant notre estrade, une fois que tout le monde est parti.

Pendant la réunion, le client a dit…

' Mademoiselle Aizawa a été l'égérie de cette publicité pour le brillant à lèvres
et nous voudrions qu'elle apparaisse dans notre campagne aussi. '

Je n'ai pas pu refuser et nous avons passé un accord.

Mais déjà que j'étais dans tous mes états pour un simple shooting photo,
j'ignore comment je vais gérer mon stress.

(Seigneur, me revoilà à jouer les mannequins !)

La porte s'ouvre…

… et Haruto entre, escarpins à la main.

" Je me suis dit que tu devais être par ici.

Comme tu n'es pas rentrée, c'est que quelque chose doit te perturber.

Tu as peur, pas vrai ? "

" Oui… "

" Tout va bien se passer. "

" Tu crois… ? "

" Tu as réussi, la première fois.

Tu n'as qu'à refaire pareil. "

Je hoche la tête, hésitante.

Il sort les escarpins de leur boîte avec des gestes lents
et met un genou à terre pour me les enfiler.

Il ne dit rien.

C'est comme un accord tacite entre nous, et je sais ce qu'il me reste à faire.

 

Enlever mes chaussures.

Devançant la demande de Haruto, je retire mes chaussures, et lui présente mon pied.

 

Tendre mon pied.

Je sais ce qu'il s'apprête à demander, parce que c'est déjà arrivé.

Je retire mes chaussures, et lui présente mon pied.

 

Mettre les chaussures moi-même.

(Heu… Je ne devrais pas faire ça moi-même ?)

Me voyant hésiter, Haruto soupire.

" Enlève ta chaussure. "

Il parle avec impatience.

Je dis 'oh, pardon' et lui présente mon pied.

 

 

suite

" Bien. "

Avec un petit sourire, il saisit ma cheville.

Haruto, c'est toi qui m'as dit de m'habituer à avoir quelqu'un
pour remonter la fermeture éclair de ma robe ou pour m'attacher un collier.

Je suis toujours gênée de te laisser faire, mais comme tu l'as dit, puisque tu es là pour moi,
j'accepte ton aide sans faillir.

" Excuse-moi. "

Surprise par son air sérieux, je sens mes forces quitter mes jambes.

" Du calme."

" O-Oui. "

Sa main enrobe mon pied et le guide dans la chaussure étincelante de bijoux.

La taille est parfaite.

Sur cette estrade resplendissante de lumière, j'ai l'impression d'être dans un conte de fées.

" Haruto, tu pourrais passer pour un prince. "

" Ce qui ferait de toi une Cendrillon. "

" Non, je suis une marraine fée. "

" … "

" Quel sort m'as-tu jeté ? "

" Un sort qui ferait rester le prince devant moi. "

" Rester devant toi… ? "

" Oui, car le prince se sauve toujours là où je ne peux l'atteindre. "

Le visage de Haruto est impénétrable.

On dirait qu'il est sur le point de pleurer.

" Tu n'es pas  la marraine fée.

Tu es la princesse. "

" Hein ? "

 

" C'est encore une blague ? "

" Prends-le comme tu veux, mais… "

 

" Moi ? Une princesse ? "

" Tu ne me crois pas ?

Tu es la seule à ne pas le voir. "

 

suite

" Tu es une princesse qui a réveillé son prince d'un baiser.

Merci, princesse, de m'avoir ramené à la vie. "

Sur ces mots, Haruto dépose un baiser sur mon pied, comme une récompense.

C'est ainsi que notre publicité, forte d'un design sophistiqué et d'un concept populaire,
a énormément de succès.

' Cendrillon d'après minuit, à la rencontre de son prince. '

Okazaki me présente ses excuses pour l'autre fois.

Quant à Hatakeyama, il nous envoie un message à Haruto et moi :

[Vous vous aimez, alors je vais vous laisser tranquilles.

Mais j'aurai peut-être encore une chance.

Haruto, gare à toi si tu fais de nouveau pleurer Aizawa.]

Haruto rit à cette ligne et répond quelque chose,
mais il ne veut pas me montrer ce qu'il envoie. 

" Pardon de t'avoir fait attendre. "

" Non, je viens juste de f- Waouh.

Tu as l'air de bonne humeur aujourd'hui. "

" Tu ne me dis pas que j'ai l'air drôlement mignonne, plutôt ? "

" Dis donc, ce n'est pas toi qui disais détester ça ? "

" Non mais, là, c'est différent ! "

 

Ce soir, Haruto et moi avons quelque chose à célébrer.

Habillée le plus élégamment possible, pour faire honneur à Haruto,
je suis toute fière de moi. 

 

Tout à l'air de fonctionner à merveille.

Et alors que je pense avoir atteint la fin du conte où la princesse est heureuse pour toujours, Momoka accourt vers moi au bureau.

" Mizuki ! C'est horrible !

C'est Natsume… !!! "

 

Momoka se précipite vers moi, hors d'haleine et je la regarde, stupéfaite.

Mais en l'entendant parler, je ne peux m'empêcher de faire une tête choquée.

" Natsume a été muté à l'étranger ! "

" Hein… ? "

 

À suivre…